08 - Il n’y a pas de recette magique du succès, sauf celle-ci.

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Date
12/28/2022
Durée
18mn 18sec

Intro

Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Libère ton Moxie !

Si tu ne me connais pas encore, je suis Amélie, coach en stratégie de marque pour les freelances créatives et créatifs.

Le “moxie” c’est cette petite étincelle de courage, d’audace, et de détermination qu’on a toutes et tous en nous. Alors si toi aussi tu veux vivre de ta passion et construire un business kiffant et rentable, t’es au bon endroit ! Let’s go libérer nos moxies, ensemble !

La stagnation

Hello hello les moxies ! Je suis très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine, et on va faire en sorte qu’elle soit pleine d’audace, de bienveillance et de détermination.

Est-ce que le titre de cet épisode est un peu “clickbait” ? Oui, absolument ! (rires)

Mais il n’est pas que ça. Aujourd’hui, on va parler de magie. De secrets. De ce qui permet de faire décoller ton business et de vivre ta meilleure vie. Et la vérité, c’est que la recette magique ne se compose pas de stratégie de marque, de marketing, ou de constance dans ta création de contenu. Tout ça, ce sont des ingrédients de base.

Des techniques marketing ou de stratégie de marque, ça ce sont des choses que tout le monde peut appliquer en suivant une méthode en fait. Et c’est ce que j’ai moi-même fait au début. J’ai suivi la méthode : faire un portfolio, poster régulièrement sur Instagram, avoir un site internet, travailler sur ma clientèle idéale etc.Alors oui, ça a marché, j’avais des contrats, j’arrivais à (sur)vivre de mon activité, mais c’était pas non plus la folie quoi. J’avais l’impression de faire beaucoup de choses, de travailler tout le temps, pour pas énormément de résultats. Et en face, je voyais d’autres entrepreneureuses qui, a priori, faisait exactement la même chose que moi, donc du graphisme et du design de marque, parce qu’à l’époque je faisais exclusivement ça, mais qui semblaient y arriver beaucoup plus facilement que moi.

Et là je me disais : “mais qu’est-ce que je fais de mal ? Ou plutôt qu’est-ce que je ne fais pas ? Pourquoi ça ne marche pas aussi vite ? Pourquoi ça ne décolle pas ?”

La vérité, c’est que la réponse à ces questions, elle n’est pas dans les méthodes. Tu pourras appliquer toutes les stratégies de marque et de marketing que tu veux, ce n’est pas ça qui va vraiment faire décoller ton business.

Ce qui va vraiment changer la donne, c’est le mindset. Alors oui, je sais, c’est un terme extrêmement galvaudé, qu’on voit en long, en large, et en travers dans la sphère entrepreneuriale. Mais si on coupe à travers tout le bullshit qui existe sur ce sujet, et qu’on revient à l’essentiel, le mindset, c’est quoi ?

C’est tout simplement ton état d’esprit. C’est tout le travail de développement personnel qui est indispensable pour réussir en entrepreneuriat. Et c’est encore plus indispensable si tu fais partie de communautés de personnes opprimées par le système. Donc si tu es une femme, une personne non-binaire, une personne trans, une personne noire, asiatique, grosse, bref, si tu ne rentres pas dans le moule : homme blanc, cisgenre de classe moyenne à supérieure, et ben laisse-moi te dire que le mindset, ça va être le plus gros du travail. Pourquoi ? Parce qu’on fait partie de catégories de personnes qui ont été conditionnées par le système à aider, à servir, à rester à notre place, mais pas à briller de façon autonome. Et si en plus tu viens d’un milieu où personne n’est dans l’entrepreneuriat, comme c’est mon cas, et ben c’est double ration de mindset pour toi ! (rire)

Incarner qui tu es vraiment

C’est vraiment quelque chose qui me saute aux yeux depuis depuis que je suis entrepreneuse. Et l’exemple le plus parfait pour illustrer ça, j’en ai été témoins il y a pas pas longtemps, et c’est aussi ce qui m’a inspiré cet épisode. J’ai eu une conversation avec un jeune freelance de 20 ans, qui vient tout juste de se lancer en design ui-ux, et qui y va quoi. Il y va à fond. Et il me disait entre autre qu’il avait mis son TJM (donc son tarif journalier moyen) à 500€. Moi quand je me suis lancée, jamais j’aurais osé le mettre à plus de 300€.

En parallèle, j’ai accompagné 4 personnes en coaching individuel en stratégie de marque les deux, trois derniers mois. Quatre femmes, toutes brillantes, pleine de potentiels, pleines de créativité, qui ont toutes les quatre un parcours professionnel et personnel hyper complet, bref, quatre personnes qui ont toutes les cartes en main pour réussir et faire décoller leur business.

Le point commun entre ces quatre personnes ? Elles ne voyaient pas leur potentiel. Elle n’osaient pas y aller à fond, elles n’osaient pas croire que de grandes choses étaient possibles pour elles, et elles ne voyaient pas à quel point tout ce qu’elle avait déjà fait et tout ce qu’elles avaient à offrir était ouf !

Et c’était exactement la même chose pour moi. J’avais beau savoir, en mon fort intérieur, que j’avais des compétences, que j’avais ma place, je n’osais pas la prendre. Je fais un pas en avant, trois en arrière. Pourquoi ? Parce qu’à l’intérieur il y avait cette voix qui me disait : “nan mais meuf pour qui tu te prends ?  On va se calmer un petit peu hein..gagner 1500€ par mois c’est déjà pas mal..”

Et à l’inverse, je vois constamment de très jeunes hommes cisgenre, souvent blanc, y aller à fond et douter 3 fois moins. Je ne vais pas dire qu’ils ne doutent jamais d’eux, c’est absolument pas vrai, mais en majorité, clairement moins.

Assumer tes ambitions

Alors, comment on fait ? Comment on fait pour déconstruire tous les conditionnements qui nous ont appris à rester à notre place, à ne pas faire trop de bruit, à ne pas trop en vouloir non plus…?

Le mindset. Il faut absolument travailler son développement personnel et apprendre à voir toute la valeur qu’on apporte et à s’autoriser à prendre la place qu’on veut.

Après 8 mois à survivre de mon activité et à stagner, je sentais bien qu’il y avait un truc qui coinçait. En fait, j’avais peur de réussir. Je n’osais pas me positionner en experte, m’affirmer, prendre ma place. Résultat, j’avais des contrats corrects mais non plus incroyables, j’avais des prix beaucoup trop bas pour la valeur que j’apportais, bref, y avait du taf. (rires).

On a tous et toutes des “super-pouvoirs” dans la vie. Des trucs qui sont faciles pour nous, qu’on fait naturellement. Pour moi, c’est que j’arrive à facilement voir mes blocages (et ceux des autres) et à travailler dessus assez facilement. Et je me suis rendu compte que je m’auto-sabotais. Que j’avais peur de réussir.

Donc il y avait une partie de moi qui se démenait pour que ça marche, et l’autre partie, plus inconsciente, qui freinait des quatre fers dès que ça commençait à marcher.Le plus toxique, c’est que j’avais déjà remarqué que ce que j’aimais le plus, c’était le coaching, l’accompagnement. Et tout en sachant ça, pendant des mois j’ai pas osé. J’ai continué à faire des missions de graphismes et  des sites web, et à m’épuiser dans des offres qui me convenaient qu’à moitié, et qui me prenaient énormément d’énergie.En fait, j’étais pas honnête avec moi-même. Parce que je n’osais pas regarder en face mon ambition. Ce que j’avais vraiment envie de faire. Moi je viens d’un milieu ouvrier assez précaire, où la réussite suprême c’est CDI à 1600€ par mois, mariage hétéro, maison, enfant.

Bon, moi je suis lesbienne, militante, j’ai passé ma vingtaine à étudier et à voyager entre Paris et Montréal en bossant dans des petits cafés. J’ai aucune d’avoir une maison et des enfants, et oui, j’ai envie d’apprendre à gagner beaucoup d’argent pour faire des trucs cools et redonner à la communauté. Du coup, assumer tout ça pleinement, et ben ça prend du temps, mais c’est totalement possible !

Les 3 exercices magiques

Une fois que j’ai pris conscience de tous ces blocages, j’ai commencé à me former en développement personnel et à travailler à fond sur mon mindset. J’avais une tonne de croyances limitantes, notamment sur l’argent, sur l’ambition. Et je sais qu’on est énormément à partager ces croyances limitantes là, parce que je le vois tous les jours avec les personnes que j’accompagne en coaching. La plupart du temps, on revoit à la baisse nos prix, nos ambitions, on se dit que tel ou tel rêve n’est pas atteignable, que oui ça serait trop cool mais jamais je pourrai faire ça, ou alors peut-être dans 10 ans quand j’aurais enfin réussi.

Si toi aussi, aujourd’hui tu te dis toutes ces choses, je t’invite à prendre une petite feuille et un stylo, et à faire 3 exercices qui ont tout changé pour moi, et pour beaucoup de personnes que j’ai accompagnées en coaching.

1. Quelle vie veux-tu vraiment mener ?

Le premier exercice, c’est de se demander quelle vie tu veux vraiment vivre. Pas la vie que tu penses pouvoir vivre, pas la vie que tu penses atteignable là tout de suite. Mais la vie que tu rêves vraiment de vivre. Si on enlève les barrières d’argent et de confiance en soi, qu’est-ce que tu kifferais vraiment faire ? Autorises-toi à rêver grand l’espace de cinq minutes, ok, et fais-le en totale honnêtement avec toi-même.

2. Que font les gens qui mène une vie similaire ?

Le deuxième exercice, une fois que tu as mis le doigt sur ta vie de rêve, c’est de te demander ce que font les gens qui mènent une vie similaire. Par exemple, j’ai eu une cliente récemment qui rêverait de monter une école alternative pour enseigner le design et le freelancing aux jeunes de milieux plus défavorisés. D’ailleurs je lui fais un coucou spécial si elle écoute.Au début, elle voyait ça uniquement comme un rêve. Et finalement, en découpant étape par étape, elle s’est rendue compte que c’était totalement faisable.Donc prends ta vie de rêve, et demande-toi le plus pragmatiquement possible quelles étapes sont nécessaires pour arriver, sur environ 5 ans ? Ne t’arrêtes pas aux “oui mais ça j’oserai jamais” etc. Reste analytique. Et tu verras que souvent, ça semble beaucoup plus atteignable que ce qu’on pensait au début.

3. Visualisation et application

Une fois que tu as mis le doigts sur ta vie de rêve et découpé un peu les étapes générales pour y arriver, le vrai secret, c’est d’agir le plus possible comme si tu vivais déjà cette vie-là.C’est le fameux “fake it until you make it” en anglais. Faire semblant jusqu’à ce que ça devienne réel. Alors, tu vas trouver quantité de gens dans la sphère entrepreneuriale, notamment sur Instagram, qui disent que cette façon de penser c’est ridicule.Au contraire, moi je pense que c’est une méthode fondamentale parce qu’elle est tout simplement basée sur la psychologie humaine. On apprend par mimétisme. On s’améliore en essayant de faire des exercices d’un niveau plus haut que celui auquel on est actuellement.Mais surtout, personne n’a jamais réussi dans ce qu’iel voulait faire, en pensant qu’iel ne serait pas capable de le faire, ok. Pour réussir dans un projet, il faut y croire.

Si tu essayes de vendre une offre d’identité visuelle à 2000€ mais que toi-même, tu ne penses pas mériter de recevoir cette somme, tu n’arriveras probablement jamais à la vendre. Tu ne vas convaincre personne.Et c’est pas vrai, qu’on se réveille un beau matin avec une confiance en soi de dingue juste parce qu’on l’a décidé. C’est un marathon. C’est se lever chaque jour en disant à ton cerveau : “Ok, là pour l’instant j’y crois moyen, mais on va faire comme si on croyait, parce que je mérite cette belle vie dont je rêve. On va faire comme si on y était déjà, et à un moment, ça devient de plus en plus facile, et naturel”.C’est comme en sport, si tu veux courir un marathon, mais que tu te lèves chaque matin en allant courir 10mn et en te disant que “pfff c’est mort je vais jamais y arriver”, ben laisse-moi te dire avec beaucoup de bienveillance que ton marathon t’es pas prêt de le courir. (rires)

Le “fake it until you make it” c’est tout simplement la base de l’apprentissage humain. Donc faut arrêter de voir des débats là où il n’y en a pas en fait. C’est une méthode qui consiste tout simplement à te forcer un peu à te faire confiance même si c’est pas facile au début, à te répéter chaque jour que oui, ta vie de rêve elle est possible, même si tu ne la vois pas encore. C’est simplement entraîner ton cerveau jour après jour pour que ça devienne naturel.C’est cette même méthode que beaucoup de personnes utilisent pour combattre l’anxiété généralisée. Se forcer à affronter des situations très désagréables pour les désamorcer et se rendre compte que ah ok, je suis capable de le faire en fait. Donc ça fait de moins en moins peur.

Après, je tiens à dire que c’est aussi totalement OK d’avoir des jours où tu n’y crois pas, hein, on est pas des machines. Mais si tu fais les choses en y croyant à moitié, c’est évident que ça va fonctionner à moitié. Se faire confiance, ça s’apprend. On a une seule vie, et perso, je préfère me réveiller dans 20 ans en me disant que j’ai toute tenté, plutôt que de me dire “ah ouais, c’est con j’aurais dû essayé.”

Voilà, ce sont les trois exercices que j’avais envie de te partager dans ce huitième épisode du podcast. Personnellement, ils ont vraiment changé ma vie et ma façon de vivre mon aventure entrepreneuriale.C’est très difficile de le faire seul, parce qu’on manque souvent de recul. Moi-même j’ai décidé de rejoindre un mastermind à la rentrée pour continuer à dégommer mes croyances limitantes.Donc si tu as envie de travailler sur ça avec moi, mon coaching individuel de 2h réservé aux créatifs est toujours au prix de 247€. Il augmentera un peu à l’automne, donc c’est le moment si tu veux attaquer la rentrer avec un mindset en béton. Tu trouveras tous les liens nécessaire pour prendre contact avec moi dans les notes de l’épisode.

Il ne me reste plus qu’à te souhaiter une excellente semaine, pleine d’audace, et de moxie ! Ciao.